Aujourd’hui je vous propose un poème. Il vient du site d’Alain Springer dont j’aime bien les visites et les commentaires sur ce blog.
Comme je ne peux pas commenter sur le sien (c’est un site, pas un blog), je lui fais un petit hommage à ma façon…
Comme un bateau.
Pour le moment je suis en cale sèche amère.
Ma plume est posée là comme un bateau sans mer
Et ma main ne sait plus le chemin qui délivre
De faire naître des mots dont mon esprit s’enivre.
Lorsque l’eau monte je pars au gré des vents
Suivant le bord de près à cause des courants
J’ai si peur de lâcher la terre de mon regard
Que je passe à côté de mes joies sans les voir
On me dit que l’eau monte et qu’aux pôles bientôt
Flottant de-ci de-là quelques rares ilots
De glace porteront leur reste de fraîcheur
Sur des plages mourantes et couvertes de pleurs
Mais au devant de moi je ne vois que morte-eau
Une étendue déserte où pas même un radeau
Ne saurait pour voguer trouver maigre ruisseau
Qui ferai-je donc, moi qui me sais si lourdaud
Je reste sur le flanc attendant la marée
Et regardant au loin filer les fiers voiliers
De mes amis poètes et leurs voiles gonflées
De la main ils me font, des signes d’amitié…
Alain Springer –
Merci…
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de rien.. c’est un plaisir…
j’aime bien dire ce qui ne va pas et râler.. mais j’aime par dessus tout dire quand j’aime!
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je te laisse la plume pour répondre…
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Quand on écrit un aussi beau poème, la marée arrive tôt ou tard, patience le poète !
Bonne fin de week-end – Lili
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Merci pour vos encouragements et ce beau compliment. Le handicap a quelque peu coupé les jambes de ma tête qui a perdu le sens des pas… cela reviendra peut-être, comme vous l’écrivez ; nous verrons bien. Je vous invite à aller lire celui-ci sur mon site : http://histoiresdemots.free.fr/ma_douleur.htm
Amitiés.
Alain.
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Je vais te décevoir c’est le genre de poésie qui ne me touche pas du tout, j’aime les poèmes genre, la mort du loup, d’Alfred de Vigny, ou, est-ce ainsi que les hommes vivent, de Louis Aragon mis en musique et chanter par de nombreux chanteurs et une chanteuse que j’ai oubliai le nom.
Je te trouvé une vidéo qui pourrait compléter ton post sur la carte d’identité.
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il faut de tout.. c’est ce qui fait la beauté de la vie.. chacun a ses moments magiques…
merci pour la vidéo.
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Excellente mise en garde que cette vidéo… C’est une très bonne chose de la faire connaitre.
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magique ce poème ,j’aime
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Bonjour,
j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui savent jouer des mots. Merci pour le partage
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Un beau poème…Et puis c’est silencieux !
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incorrigible que tu es… hihi
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Pour une fois, je ne vous réponds pas… le mérite ne me revient pas.. hihi
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Merci à tous ceux qui ont posté un commentaire. Orepuck vas voir sur mon site, il y a une cinquantaine d’autres poèmes tu en trouveras peut-être un que tu aimeras. Ceci dit on ne peut pas plaire à tout le monde n’est-ce pas 🙂
Amitiés à tous.
Alain
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Je ne suis pas assez romantique pour aimer ce genre de poésie, ça ne correspond pas mon caractère, je suis peut-être trop macho.
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Pas mal, j’aime bien. On devrait réhabiliter la poésie. On a oublié à quel point ce genre est celui qui traduit le mieux les blessures de l’âme.
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bien d’accord avec toi… comme dab! hihi
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Merci beaucoup, j’apprécie. Bonne soirée
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belle soirée à toi aussi.
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Très beau poème en alexandrins. Les alexandrins ont douze pieds, ce qui fait le bonheur des chausseurs, mais là, il manque le pied marin, peut-être au fond, préfère-t-il rester à quai.
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Axel, quel esprit poète tu as!
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Excellent commentaire… J’apprécie l’humour. Le coup du « pied marin » superbe 🙂 Quant au choix ils sont parfois imposés par paramètres que nous ne maîtrisons pas et dont nous faisons des « préférence » à la manière du renard face aux raisins… Merci pour votre commentaire. A.S.
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S’engager, oser, prendre des risques, ce n’est pas si facile et je comprends bien qu’on hésite. Hisser la voile, c’est exaltant, mais diablement moins confortable que de s’ancrer sur le plancher des vaches. Je le sais, moi qui ai l’âge où l’on se retourne en arrière et où l’on s’interroge sur ce qu’on a fait de sa vie. Courage, poète, faut y aller !
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c’est gentil, ça!
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Toujours admiratif pour ceux qui créent , j’apprécie le travail du poète
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mais toi aussi tu es un poète.. avec les couleurs!
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